syndrome-ephemere

avec le temps, tout s'évanouit

Samedi 18 décembre 2010 à 19:08

 Des beaux regards dans le noir, je ne vois rien, je suis sourde et puis je m’en porte très bien.
je suis soûle à mes heures d'ennui quand l'heure n'évoque plus rien.
après minuit, et quand rien ne me rend plus folle que l'absence, l'absence et tes mots endoloris.
j'ai compris qu'il fallait que je continue d'écrire pour encore exister à mes yeux
deux mots, trois phrases qui s'additionnent, s'enlacent, mutabilité de la prose
et me voilà sauvée de quelques crises d'angoisses
des nuits blanches, des nuits de peur entrecoupées de rêves, songes émanant de nulle part
non, je ne veux pas admettre que ces horreurs sortent nues de mon inconscient
je tapote le vide, toujours l'absence sur le côté droit
a peine le temps de regarder mes messages, rien, à quoi bon
espérer. rien. 
il est deux heures, je n'ai pas même dormi une heure
essouflée
les minutes se suivant, lancinantes, dansantes
dans ma paranoïa je me vois devenir folle
puis je plonge dans les méandres de mon subconscient.

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://syndrome-ephemere.cowblog.fr/trackback/3070371

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast