syndrome-ephemere

avec le temps, tout s'évanouit

Lundi 20 décembre 2010 à 19:05

L'absence d'elle. est irremplaçable
Alors j'essaye par des détours, des entourloupes de trouver mieux, de trouver quelqu'un d'exceptionnel mais le pire dans notre histoire c'est que je ne m'en sais pas capable. Je ne sais pas comment appeler les gens ce genre de relation,je ne vois que le vide. Un trou noir que rien ne peut combler si ce n'est les pleurs, les souvenirs de nos rires et puis les photos de notre enfance. Côte à côte je retrouve ses cadeaux, nos dessins, les cartes postales que l'on s'envoyait l'été, les souvenirs encore. Quand je retombe dessus par hasard ou par mégarde, je ne ressens d'abord rien. Constat humain: ce n'est qu'une photo, qu'un bibelot, mais à la façon de la madeleine de Proust, le seul toucher du papier glacé me remémore nos anniversaires, entourés de nos deux familles, nos jeux où je finissais toujours par trébucher et m'écorcher le genou et même quand je pleurai, elle venait toujours m'enlacer, me caresser les cheveux. "Ce n'est pas grave", depuis notre plus jeune âge j'avais compris que c'était elle et moi. "Parce que c'était lui, parce que c'était moi" et en tant que littéraire, tu ne pouvais t'empêcher de me parler de livres: fantastique, féerique,...ce n'est pas vraiment mon genre préféré moi qui ne vivait que pour les romans d'amours. C'était d'ailleurs toujours le cas même dix ans plus tard. 
D'ailleurs toute notre adolescence ça n'a jamais vraiment changé. J'étais la plus romantique des deux et quand elle si rationnelle m'entendait parler des garçons (oui, à l'époque on disait les "garçons") elle hochait la tête et changeait de sujets. J'étais toujours beaucoup trop dans les nuages selon elle, trop à tomber amoureuse du premier venu qui me briserait le coeur. Et elle était trop sérieuse pour que je la comprenne. Les rôles ont changé mais je ne suis que seule, il ne reste plus que les souvenirs de choses que l'on aurait pu se dire au téléphone ou dans nos maisons respectives où l'on passait notre temps ensemble. Il ne reste plus que le vide et beaucoup trop de mots que l'on ne s'est pas dit. Des erreurs on en a toutes les deux faites, mais la plus grosse erreur que j'ai faite est d'avoir cru que "tout allait bien". 


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