syndrome-ephemere

avec le temps, tout s'évanouit

Samedi 25 décembre 2010 à 22:47

Bon vent pour quelque temps
Départ pour l'air frais de la montagne demain. Un besoin irrépressible de se changer les idées, ne penser à rien. 
Se faire pardonner de ne plus le voir, fuir. Se faire oublier le temps des révisions, ne penser à rien d'autre qu'à faire des photos, écrire entourée de musique et de joie. 
D'amour aussi.
Et surtout guérir de tous ces démons, ces maux corporels qui me bouffent. 




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Samedi 25 décembre 2010 à 11:02

Happy chrismukkah mon bébé

Mercredi 22 décembre 2010 à 21:31

 

Mercredi 22 décembre 2010 à 21:26

 Il fut un temps où je n'osais jamais dire ce que je ressentais. 
"Comment ça va ?" un grand sourire, un hochement de tête. Et ça suffisait à combler l'interlocuteur qui, heureux que je n'ai aucune aventure rocambolesque à lui conter, me racontait ses petits malheurs, sa petite vie provinciale. 
Ce temps-là n'a jamais vraiment changé, éviter les questions auxquelles on ne sait jamais bien quoi répondre de "correct", poli ou moralement compréhensible. 
Alors je me tais.
Ma mère me disait toujours quand j'étais gosse de ne jamais parler pour ne rien dire. C'est chose faite, je m'y tiens encore: je ne dis rien et cela donne presque à mes paroles un côté incantatoire. S. la grande prêtresse comme l'on me qualifiait cet après-midi encore. 
En ce moment, à défaut de parler, j'écris. ça compense le manque, les mots, les questions rhétoriques auxquels certains idiots répondent en marmonnant un "cool" ou du moins en le tapant sur leur azerty. 

Toujours est-il que ce soir voilà. Point d'orgue ou éternel recommencement, c'est au choix.
Voir son nom s'inscrire sur l'écran du bb provoque en moi de la nervosité. 
Joie intense combinée à une peur enfantine.
Chaque mot est un pas en arrière, un retour. L'enfer de Clouzot (presque): l'impression de sortir d'une longue désintox où on finit par me dire que je ne suis pas soignable, que tout ce mal en moi est ailleurs, que la médecine est démunie face à mon cas. 
Ses mots les uns à côté des autres veulent dire des choses gentilles et cela me terrorise. 
"Je ne suis pas prêt non plus". 

Je ne me sens pas prête à replonger en plein délire, l'entendre dire mon prénom sur des airs lancinants, 
moi dans le canapé, clope au bec et lui au piano
son dos, ses mains, des caresses sur le clavier
"mon amour". 
moi dans ses bras, les douleurs que cachaient l'amour qu'il me chantait
"je t'aime moi non plus" 

Essayer de le comprendre, c'est foncer dans le mur et personne n'est consentant
Lui donner une nouvelle chance de faire de notre "couple" (rires...) un drame de série B
A nouveau. 
Les chansons de Gainsbourg m'évoquent la routine
L'alcool sur nos lèvres et puis le grand vide
Des jours à se perdre, des regrets: tu m'aurais tout fait abîmer
Mon coeur, mon amour-propre, les gens qui eux savaient m'aimer
Plus doucement. 
 

Mardi 21 décembre 2010 à 22:09



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