syndrome-ephemere

avec le temps, tout s'évanouit

Dimanche 19 décembre 2010 à 15:10

 " Et c’est une méthode qui fonctionne d’habitude ? Non, attends voir, tu n’avais jamais essayé, c’est une première. En fait d’habitude tu n’abordes pas les filles. C’est bien ça ? En réalité, tu es un mec discret et sensible. Pourtant si je veux m’impliquer, j’aurai la chance d’aborder ta vraie nature : spirituelle, aventureuse, passionnée, affectueuse, honnête… Taxi! … Un tout petit peu cinglé, un tout petit peu méchant, mais tout le monde sait qu’on adore ça nous les filles." (Trainspotting) 


Samedi 18 décembre 2010 à 19:36

Il a souhaité s’arrêter en voyant toute cette fange ainsi
Attablée et dans un narquois soupir continue d’aller bon train

Indécis il se porte trop bien se complait dans l’ennui
Portant costumes et chemises comme d’autres accumulent les conquêtes
Il a croisé entre ses pieds soudains désorientés un écueil dans la nuit
C’était un creux, vague encablure du sol gangréné
Dans lequel il a chu
S’attrape aux premiers venus il dérape
Pardonnez moi mes questions mes abus mais je me trouve
Un tant soit peu perdu dans tous ces méandres abstraits
Je me trompe tour à tour entre l’ouest et l’orient : où suis-je

Le facile est à deux pas, avancer jusqu’à l’arrivée et se laisser
Porter planer embarquer pour ne pas penser
Tout ceci lui parait légalement impossible, il hésite questionne alors
Sa norme intérieure, le côté gauche soumis à sa majorité dépravée

Facilités verbales
Dès lors je ne te maudis que quelques heures par semaine
Je t’esquive en douceur, attentions vaines
Pour l’apologie de quelques adressés judiciaires

C’est un peu facile me diriez vous de ne rien balbutier
Et puis courir si vite que l’on ne me voit même plus passer
Le cœur qui t’entrechoque les artères, les poumons à l’envers

Il sent qu’il se passe choses nouvelles dans son corps amorphe
Un sens inné de la logique lui apprendrait alors que ce n’est qu’illicite
La pression intérieure n’est que momentanée, le temps qu’elle monte
Jusqu’à la calotte cérébrale, fasse sa besogne et rebelote disparaisse

Car seul un novice en la matière ne pourrait que rester perplexe devant
Telle danse obscène de pastilles diluviennes, dont il en brassait
Une dizaine dans sa bouche virginale tout juste deux minutes auparavant

Les pupilles ouvertes, choses factices apparaissent dans le champ circulaire
360 degrés d’un paysage anthracite : Micromégas aurait surement jalousé ce doux enfant
De voyager par monts et vallées deux pieds dans le goudron d’un campus mal placé

Il tangue sous la force du vent aride les membres tuméfiés le cou douloureux
Avale un cachet de plus pour trouver maintes forces dont il ne soupçonnait plus l’existence
Se déplaçant entre deux eaux, il discerne des formes colorées, proches au toucher
Et douces à l’oreille, il voudrait se faire connaître à ces belles

Alors il approche les mains et les tend comme un enfant nouveau né
Qui veut apprivoiser le flou, avec toujours cette peur sous des desseins aventuriers
Elle bruisse dans ses tympans endoloris, des mots des sons une musicalité
Une voix lui dit une chanson incompréhensible, il la sent sourire et psalmodier
Elle prononce excuses et entourloupes voilées derrière des dessins aérés

Tendre la main et toucher la sienne reviendraient à descendre aux enfers
La peur se fait jour il écarquille l’œil verdâtre qui est sien et crie
Sentiments mêlés à des sensations, écrasées au fond de la mémoire : raté.

Le flou lui sourit d’un brin innocent, ses yeux noirs se moquent et soudain
Il comprend l’ironie de cette rencontre déjà faite dans les prolégomènes de l’année
Elle semble dire « c’est moi », mais quand le « qui » rejoint ses lèvres il gémit
Il n’est plus que nerfs et son sang a afflué à sa figure comme odeurs dans ses narines
Percevant le danger, il a fait un pas en arrière, trébuchant sur d’inconnues ingénues
Un chat n’aurait pas mieux réagi et sous l’emprise de ses narcotiques, il pense devenir
Fou, fou, fou, aliéné, un malade en convalescence qui retombe sur son tortionnaire
Il trouve juste la force de lui crier « non » devant ses yeux noirs qu’il tombe
Au sens propre, face contre terre et elle le regarde, ricane et tourne les talons.

Samedi 18 décembre 2010 à 19:25




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Samedi 18 décembre 2010 à 19:08

 Des beaux regards dans le noir, je ne vois rien, je suis sourde et puis je m’en porte très bien.
je suis soûle à mes heures d'ennui quand l'heure n'évoque plus rien.
après minuit, et quand rien ne me rend plus folle que l'absence, l'absence et tes mots endoloris.
j'ai compris qu'il fallait que je continue d'écrire pour encore exister à mes yeux
deux mots, trois phrases qui s'additionnent, s'enlacent, mutabilité de la prose
et me voilà sauvée de quelques crises d'angoisses
des nuits blanches, des nuits de peur entrecoupées de rêves, songes émanant de nulle part
non, je ne veux pas admettre que ces horreurs sortent nues de mon inconscient
je tapote le vide, toujours l'absence sur le côté droit
a peine le temps de regarder mes messages, rien, à quoi bon
espérer. rien. 
il est deux heures, je n'ai pas même dormi une heure
essouflée
les minutes se suivant, lancinantes, dansantes
dans ma paranoïa je me vois devenir folle
puis je plonge dans les méandres de mon subconscient.

Jeudi 16 décembre 2010 à 19:14

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