syndrome-ephemere

avec le temps, tout s'évanouit

Mardi 21 décembre 2010 à 22:09



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Lundi 20 décembre 2010 à 19:05

L'absence d'elle. est irremplaçable
Alors j'essaye par des détours, des entourloupes de trouver mieux, de trouver quelqu'un d'exceptionnel mais le pire dans notre histoire c'est que je ne m'en sais pas capable. Je ne sais pas comment appeler les gens ce genre de relation,je ne vois que le vide. Un trou noir que rien ne peut combler si ce n'est les pleurs, les souvenirs de nos rires et puis les photos de notre enfance. Côte à côte je retrouve ses cadeaux, nos dessins, les cartes postales que l'on s'envoyait l'été, les souvenirs encore. Quand je retombe dessus par hasard ou par mégarde, je ne ressens d'abord rien. Constat humain: ce n'est qu'une photo, qu'un bibelot, mais à la façon de la madeleine de Proust, le seul toucher du papier glacé me remémore nos anniversaires, entourés de nos deux familles, nos jeux où je finissais toujours par trébucher et m'écorcher le genou et même quand je pleurai, elle venait toujours m'enlacer, me caresser les cheveux. "Ce n'est pas grave", depuis notre plus jeune âge j'avais compris que c'était elle et moi. "Parce que c'était lui, parce que c'était moi" et en tant que littéraire, tu ne pouvais t'empêcher de me parler de livres: fantastique, féerique,...ce n'est pas vraiment mon genre préféré moi qui ne vivait que pour les romans d'amours. C'était d'ailleurs toujours le cas même dix ans plus tard. 
D'ailleurs toute notre adolescence ça n'a jamais vraiment changé. J'étais la plus romantique des deux et quand elle si rationnelle m'entendait parler des garçons (oui, à l'époque on disait les "garçons") elle hochait la tête et changeait de sujets. J'étais toujours beaucoup trop dans les nuages selon elle, trop à tomber amoureuse du premier venu qui me briserait le coeur. Et elle était trop sérieuse pour que je la comprenne. Les rôles ont changé mais je ne suis que seule, il ne reste plus que les souvenirs de choses que l'on aurait pu se dire au téléphone ou dans nos maisons respectives où l'on passait notre temps ensemble. Il ne reste plus que le vide et beaucoup trop de mots que l'on ne s'est pas dit. Des erreurs on en a toutes les deux faites, mais la plus grosse erreur que j'ai faite est d'avoir cru que "tout allait bien". 


Lundi 20 décembre 2010 à 18:15

A peine le temps de penser que j'allais guérir, que je me retrouve encore au fond du lit.
Alitée à cinq jours de noël, sans pouvoir poser un pied dehors, ni en dehors de mon lit ni sous les flocons de neige.
C'est à pleurer.
Seule la tête fonctionne, imperturbable vengeresse qui fourmille.
Me voilà réduite à une tête, pensante, dans un corps trop fragile
Je me sens comme l'enfant frêle que je suis
et les "tu devrai manger, tu devrai dormir, te reposer" me reviennent à l'esprit
Ironie du sort quand on pense que la maladie me rend encore plus sensible
Plus faible et tous ces mots, partiels, ça va, tu me manques, je suis là pour te voir, j'en ai marre...me donnent mal au coeur.
Plus faible et tout ce travail envahit tous les recoins de mon cerveau.
Travailler, dormir, manger, avaler des médicaments comme d'autres le font avec leur chocolat quotidien, calendrier de l'avent oblige.
Parlez moi de neige et je vous sourirai hypocritement. Parlez moi d'amour et j'irai me réfugier sous ma couette.
Soupirs. 
Je suis prête à crier sur les premiers venus, les premiers niais qui me diront qu'il fait beau, que le ski c'est bien.J'en viens même à douter de ce que sont les vacances, les quoi? 
Je ne peux même plus rire, tellement mon ventre me fait souffrir. 

A part ça? Today, the D-day. 19 décembre, marqué dans ma petite mémoire, seule résistante. 
Il est rentré et le plus ironique, c'est que je ne le verrai pas. 
J'ai quasiment passé à peu près six mois à attendre ce moment et voilà que le sort me joue un mauvais tour. 
Encore un Noël qui aura des goûts d'amertume, de labeur à défaut d'émerveillements enfantins.
Tel est le lot que gagne ceux qui ne sont que trop lucides (ou trop obstinés, je ne sais vraiment pas). 
Cette période est pourtant sensée être le plus "beau" moment de l'année, les flocons, les cadeaux, les chocolats chauds, les rires cristallins devant la cheminée, le feu qui grésille et le chat sur nos pieds tous en chaussons.

Dimanche 19 décembre 2010 à 21:43




 redeviens la petite fille qui m'a donné tant de bonheur.

Dimanche 19 décembre 2010 à 18:01

la nuit tombe tombe et moi je sombre. C'est drolement marrant de réaliser que techniquement nous sommes en vacances, 12h de sommeil réparateur, chocolats et bouillote pour noel. Ironiquement parlant bien sur. En pratique, ce n'est tellement pas ça. On pourrait limite verser des larmes, tristesse dans les chaumières.

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